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De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander]

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MessageSujet: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeJeu 8 Oct - 19:03

Lorsque je descendais du train à la gare de Londres, je fus émerveillée par la vision de mon grand père, les bras tendus, et le sourire aux lèvres. Je me jetais dans ses bras, l'enlaçant avec force et tendresse. Le vieil homme était toujours plein de vie, malgré ses quatre vingt années passées. Bras dessus bras dessous, nous rentrions chez lui. Il me demanda comment se passait l'école, et comment je vivais ma nouvelle fonction de préfète. Je lui avais expliqué que le concept du préfet était une sorte de délégué de classe, mais pour toute une maison. Il me demanda par la suite comment je me débrouillais en cours, je lui répondis simplement que je me débrouillais bien, et que je n'avais pas énormément de difficulté, étant donné que j'étais quelqu'un d'assez studieux.

Une fois à la maison, je saluais ma grand mère, monta dans ma chambre afin de poser ma petite valise, puis appela mes parents pour leur dire que j'étais bien arrivée. Ils auraient eux aussi, aimer venir avec moi pour se reposer un peu et dépendre un peu de quelqu'un, mais leurs devoirs les appelaient ailleurs. Je raccrochai le combiné au moment même où ma grand mère m'appela pour descendre déjeuner. La cuisine de ma grand mère était moins luxuriante que celle qui apparaissait "comme par enchantement" sur les tables de la Grande Salle, mais je préférais celle-ci, tout simplement parce qu'elle était authentique, chaleureuse, et familiale. De toute façon, rien n'était plus bon que la cuisine préparer par ses grands-parents.

Grand mère : Alors, qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui Malou ?
Moi : Je vais certainement aller voir Alexander, j'ai fini tout mes romans, et à Poudlard, il n'y a pas trop de roman moldu à lire.
Grand mère : Qu'est-ce que c'est ce machin un moldu ?
Grand père : Mais enfin Griselda, tu sais bien que c'est nous des moldus ! Ton fils nous le répétait tout le temps !
Grand mère : Ah oui en effet ! Et sinon, ce Alexander, tu le vois souvent hein ! C'est ton fiancé ?
Moi : Non pas du tout, je suis trop jeune pour ce gars là.
Grand mère : Y'a pas d'âge pour l'amour ma petite. Moi à ton âge, j'étais déjà mariée à cette vieille branche qu'est là !

Je souriais, mes grands-parents ne comprendraient probablement jamais l'amitié fille-garçon qu'il y avait entre les gens de nos jours. Après le déjeuner, je débarrassais la table, puis monta me préparer afin d'être un peu plus présentable. Même si je n'avais aucune envie, ni même aucune chance d'être intime avec Alexander, ce n'était pas une raison pour être mal fagotée. Puis je me mis en route.

Alors que je pénétrais enfin dans l'antre du garçon, je respirais alors l'odeur des livres qui me plaisait tant. J'avançais lentement vers le comptoir de vente, puis le découvris alors, debout, il avait de l'allure ce garçon là. Je m'approchais encore lentement, prenant le temps de le regarder dans les détails, oui, c'était quelqu'un d'une étrange splendeur. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu, six mois... peut-être ?

Je repris mes esprits lorsque j'arrivais à sa hauteur.

- Alexander ?
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Alexander Hamilton

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MessageSujet: Re: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeJeu 8 Oct - 19:57

- Alexander. Savez-vous pourquoi je vous ai convoqué dans mon bureau ?
- Honnêtement, je n'en sais rien Madame.
- Êtes-vous sûr de ne rien savoir ?
- Non Madame. Je ne sais pas pourquoi je suis assis dans l'un de vos fauteuils en organza. Elle se racle douloureusement la gorge avant de me répondre. Je patiente quelques minutes qui me paraissent interminables, puis elle m'assène l'abominable sentence.
- Vous me paraissez surmené Alexander. Et souvent vous demandez à vos collègues de vous remplacer. Je vous ai bien entendu autorisé à ces quelques jours de congés, que vous m'aviez demandés. Mais vous faites péricliter les ventes de la Librairie par vos abscences répétées et la productivité sur vos collègues se fait sentir. Peut-être devriez-vous prendre de plus longues vacances ?

J'allais très bien. Merveilleusement bien. Mis à part les kilomètres de cernes sous mon regard gris-bleu et mon teint cireux, tout allait parfaitement.

Je sortis donc du bureau de ma patronne, tentant de la rassurer que je serais là plus souvent et que je n’abandonnerais pour rien au mon poste. Elle me suivit de son regard inquiet mais elle obtempéra pour ne pas me mettre en vacances forcées. Elle ne ressortit de son bureau que pour me surveiller quelquefois, jetant un œil à la dérobée et marmonner quelques paroles avec les autres employés. Je savais que mes collègues seraient toujours là pour me soutenir, mais en ce moment, j'étais fatigué.
La Bête prenait le pas sur moi bien trop souvent. Elle ne devrait pas. Elle gagne du terrain et je me fais avaler, triste et faible humain que je suis. Mon corps respirait la fatigue, cela faisait bien des semaines que mes nuits n'étaient plus réparatrices. Mes nuits étaient teintées de sordides cauchemars, que je n'arrivais pas à faire disparaître. Alors toute ma peine et ma souffrance, se traduisaient sur mon corps meurtri. Je n'avais plus vu mon médecin depuis des mois, ce dernier s'entêtant à me téléphoner depuis une quinzaine de jours, sous prétexte que je devrais faire un check-up comme chaque mois.

J'avais échappé aux examens, malgré de graves blessures infligées lors d'un sauvetage d'un petit garçon qui allait se faire percuter par un bus. Je l'avais sauvé in extremis sous le regard apeuré de sa mère. Mère qui avait appelé l'ambulance rapidement, tandis que je m'évanouissais dans la nature avec probablement quelques côtes fêlées. Mais il faut croire qu'être un Lycan présente vraiment quelques avantages, car je m'étais vu cicatriser bien plus rapidement qu'en temps normal. Et surtout, j'aurais du rester allongé dans un lit d'hôpital en subissant toute une batterie d'examens, qui je pense, étaient aussi douloureux les uns que les autres.


La journée sera vite finie.

Cette fois-ci, je n'arpentais pas les immenses rayons de la Librairie sous ordre de ma patronne, alors que j'adorais ça. Renseigner les clients parmi les étagères remplies d'ouvrages était ce qui me faisait aimer ce travail. Mais il fallait croire que ma patronne n'avait pas envie de m'imposer cela aujourd'hui. J'étais donc derrière un comptoir de vente, entièrement séquestré. Je prenais mon mal en patience, trouvant pour une fois, cette journée longue, trop longue.
Alors que je rangeais divers papiers dans les étagères, prés de mon bureau, j'entendis une voix qui m'était familière. Même de dos sans la voir, je savais qui elle était. Et surtout son odeur. C'était une cliente fidèle de la Librairie qui était devenue une amie très chère. Nous avions cinq années de différence, mais dans les discours posés de Marilou, ces cinq années ne se faisaient nullement sentir.
Je me retournais donc, heureux de la voir après des mois d'absence. Cela faisait bien six longs mois qu'elle n'était plus venue flâner dans les rayons. En voyant son visage lumineux, je ne pus que sourire.


- Marilou ! Comment vas-tu ? Avant même qu'elle ne put me répondre, je contournais mon comptoir et la pris dans mes bras quelques secondes. J'étais vraiment heureux.

- Où étais-tu passée ? Cela fait des mois que je ne t'ai plus vue ici !

Je souriais toujours, plantant mon regard gris-bleu dans le sien. Pitié, qu'elle ne me pose pas de questions sur mon état de santé. En même temps, il m'est difficile de cacher des valises sous les yeux et un teint presque mortuaire. Je n'allais sûrement pas lui avouer que je me bats depuis deux années maintenant, avec une grosse bestiole qui me fait changer du tout au tout, les nuits de pleine lune.
Je lui dirais les excuses que j'ai lâché à ma patronne un soir à la fermeture. Que je suis intolérant à quelques aspects de la nourriture. Ça avait marché avec elle jusqu'à présent, bien qu'elle doit commencer à se poser des questions ...

J'aviserais. Je crois en avoir l'habitude maintenant.
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MessageSujet: Re: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeJeu 8 Oct - 20:31

Le jeune homme me reconnu à l'instant même où le son de ma voix avait résonné dans la pièce. Lorsqu'il leva les yeux vers moi, je fus subjuguée par le bleu gris intense de son regard. Il me transperçait de toute part, et je ne contrôlais plus mon sourire, qui s'étira de plus belle. Le son de sa voix provoqua quelques frissons le long de ma colonne vertébrale, j'aimais cette voix, belle, comme son âme.

Je m'apprêtais à répondre à sa question, mais à peine avais-je entre ouvert les lèvres qu'il s'était saisi de mon corps, et l'avait encerclé de ses bras puissants. Ce geste me fit le plus grand bien, il était rassurant, et par ce même geste, je sentais le bonheur d'Alexander, qui glissa sur mon corps, afin de provoquer le mien. Le garçon me relâcha alors, je me sentais alors triste, j'aurais voulu qu'il reste ainsi plus longtemps. Le garçon me rassurait, il m'avait manqué, et son geste d'affection me faisait du bien, j'avais l'impression d'être quelqu'un d'important, et pour moi, c'était vital de me sentir importante pour quelqu'un.

Je plongeais mon regard dans le sien, et c'est alors que je vis son teint blafard, et les poches bleutées sous ses yeux. Il paraissait épuisé, comme s'il ne prenait aucun repos, comme si sa vie n'était qu'un long combat ininterrompu. Mon inquiétude se lisait sur mon visage. Et Alexander me connaissait trop bien pour savoir pourquoi je m'inquiétais, quant à moi, je connaissais suffisamment le garçon pour savoir qu'il ne me répondrait pas. Chacun avait ses secrets, je savais que le libraire en possédait forcément, mais je n'étais pas certaine de vouloir savoir ce qui le rendait ainsi.

- Je vais bien merci. L'école a repris Alexander, rappelle toi que je n'ai pas l"occasion de sortir de l'école à part à Noël et aux vacances d'été. Mais si je te manque, je te rappelle qu'il ne t'est pas interdit de m'écrire des lettres postales. J'aime lire, mais j'aime également coucher mes pensées sur papier, et cela m'emplirait de joie que de recevoir l'une de tes lettres. Je suis certaine que ton écriture est aussi subtile et plaisante que ta personnalité.

Je souriais alors de plus belle, puis posa une main sur son épaule, un signe amical, chaleureux. Puis regardais de nouveau son visage.

- Toi en revanche, tu n'as pas l'air d'être en grande forme, on dirait un gothique qui serait dans un délire vampirique.

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Alexander Hamilton

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MessageSujet: Re: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeVen 9 Oct - 20:26

Elle m'avait manqué, c'était une évidence. Son air guilleret et sa sympathie me faisaient du bien quand je la voyais. Je crois en avoir besoin surtout maintenant. Ma tête devait faire peur, mes collègues me le répètent assez. A croire qu'il faut vraiment que je songe à prendre des vacances prolongées. Mais il m'était dur de l'accepter.

Il est vrai qu'en ce moment, je n'arrivais à rien. J'étais trop fatigué pour lutter, pour avancer. J'avais ce poids enchaîné au cœur et corps qui m'entraînait vers les tréfonds de mon âme. La noirceur de mon être m'engloutissait et je n'arrivais pas à immerger. Il y avait bien quelques rayons de soleil dans mon existence mais je devais m'en sortir, seul. Marilou était de ceux-là. Quand je vis son air inquiet à mon encontre, je ne pus réprimer une grimace. J'étais mal à l'aise de lui infliger un tel spectacle.
Mes collègues restaient des camarades de boulot -bien qu'ils étaient assez proches de moi-, mais n'étaient pas des amis, à qui je pouvais me confier. Mais je ne me confie pas à Marilou.

Le devrais-je ?

Peut-être.
Je crois que je n'y arriverais pas.
Il faudra bien. Tu ne vas pas continuer à porter ce fardeau. Seul.

Elle me cloua le bec par une seule phrase. Si je voulais rester en contact avec elle, j'aurais dû lui envoyer des lettres. Elle n'avait aucunement tort. Mais j'avais en tête d'autres soucis plus perturbants. Mais le cœur y était et je me rattraperais. Elle ne m'en voulait pas, et c'était l'essentiel. Bien que, malgré moi, je me détestais un peu. Nous étions proches avec un lien indéfectible qu'il était difficile d'atteindre. En peu de temps, elle était devenue une amie chère et moi, j'oubliais de lui écrire.

- Excuse-moi je ...

"Je" quoi ? Je suis devenu un Monstre incontrôlable et par pur égoïsme, j'ai feint de t'écrire une lettre alors que tu attendais ? C'est ça que je devrais dire ? C'est ça ?

Peut-être.
Je crois que je n'y arriverais pas.
Il faudra bien. Tu ne vas pas continuer à porter ce fardeau. Seul.

- Désolé. Promis, je t'écrirais.

T'as pas mieux ?

C'était sincère et pour toute réponse, je lui assénais un sourire des plus contrits. Lorsqu'elle approcha sa main si amicale et chaleureuse de ma personne, je ne pus que frissonner. Il y avait de la compassion et de la peine dans ce geste qui n'était pas anodin. Elle s'inquiétait pour moi. Et malgré moi, il m'était insupportable d'y songer.

Elle a pas tort. T'as l'air d'un gothique.

- Je dois revoir mon médecin traitant. Apparemment, je deviens intolérant à certains aliments. Et les cachets qu'il me donne, ne diminuent pas les effets. Ils les augmentent même. Vu ma tête ...

Mensonges.
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MessageSujet: Re: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeVen 9 Oct - 22:09

J'ai souri. Je ne faisais que ça de toute façon. Il n'avait pas besoin qu'une personne s'ajoute à s'inquiéter pour lui plus que les autres gens devaient certainement le faire. Les gens devaient le regarder avec inquiétude, devaient lui parler calmement, le caresser dans le sens du poil, le ménager. Le faire se sentir plus mal qu'il ne l'était déjà. Je ne supportais pas cela. Je souhaitais le soutenir à ma façon, la meilleure façon possible selon moi, par mon sourire, ma bienveillance, ma joie.

Il me parla par la suite de son médecin. Je ne sus pas pourquoi, mais à son expression, je vis un mensonge. Il avait la tête de ceux qui voulaient dissimuler le vrai avec le faux. Comme moi lorsque j'inventais ma vie à mes amis moldus, qui ne devaient en aucune façon savoir dans quel genre d'école j'étudiais réellement. A Alexander aussi, je racontais des pipeaux. Je lui avais dit que j'étais inscrite dans un internat privée très stricts, où les téléphones étaient interdits, et où nous ne pouvions communiquer que par lettre, et que seuls la famille pouvait nous écrire, que s'il voulait que nous communiquions, il fallait d'abord envoyer une lettre à mes parents, pour qu'eux me l'envoie.

Mon sourire s'était effacé, et j'espérais sincèrement qu'il n'avait pas vu le doute qui me rongeait. Alexander semblait tellement différent. Il paraissait... torturé, rien à voir avec la maladie.

- D'accord.

J'essayais d'esquisser un sourire. Je ne sais pas si j'y étais arrivée, mais quoi qu'il en soit, je contournais mon ami afin de m'enfoncer dans l'un des rayons de la librairie, afin de m'arrêter vers l'un de mes auteurs favoris. Oscar Wilde. Je prenais le célèbre roman "Le portrait de Dorian Gray", que j'avais déjà lu auparavant. Je n'avais jamais pris au sérieux ce qu'il y avait écrit dedans, mais désormais, j'y voyais un certain sens. Mon apprentissage de la magie avait fait en sorte que je m'ouvre à d'autres options, et je voyais en Dorian Gray, un adepte de la magie noire. Ce n'était évidemment que le fruit de mon imagination que de penser qu'Oscar Wilde puisse connaître l'existence du monde magique. Mais il me plaisait de penser ainsi.

Je revenais avec le précieux ouvrage vers mon ami, puis le déposa sur le comptoir.

- Je vais te prendre celui-ci. Et j'espère aussi que tu puisses m'aider à trouver une nouvelle passion de la lecture sur un nouveau genre littéraire.


J'aimais énormément Alexander. Mais je n'aimais pas le mensonge... Et bien que je savais que s'il me mentait c'était pour une raison qui devait être bonne, j'avais ce goût d'amertume appelé la rancoeur. Je n'aimais pas être rancunière, mais cela faisait parti de ma personnalité. Me connaissant, il avait peut-être deviné que quelque part, il m'avait perturbée, et pourtant, j'espérais que non. Je souriais de nouveau.

- J'espère que tu finis bientôt ton service. Le thé londonnien et les scones partagés avec toi me manquent éperdument.
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Alexander Hamilton

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MessageSujet: Re: De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] De Jane Auten avait naquit une amitié [Alexander] Icon_minitimeLun 19 Oct - 15:04

Je crois que d'aussi longtemps que je m'en souvienne, je n'avais jamais su vraiment mentir. J'avais essayé, mais ça n'avait jamais été concluant. Je me trahissais toujours en explosant de rire au tout dernier moment, suite à une montée de stress incontrôlée, ou par mon regard qui paraissait souvent fuyant.
Je n'avais pas l'aplomb de ma grande sœur, qui, se faisant attraper en plein délit trouvait encore le moyen d'outrepasser la vérité pour y vomir un horrible mensonge. Comme le soir, où, faisant le mur pour retrouver son petit ami de l'époque, elle était rentrée saoule à sept heures du matin sous le regard ahuri de mon beau-père lisant son journal à la page Finances.
Ce dernier m'avait regardé interloqué et subitement, je trouvais que mes céréales avaient quelque chose de passionnant. Ma grande sœur, à l'haleine aussi pleine qu'un tonneau de vin, s'était empressée d'embrasser mon beau-père pour lui montrer que tout allait pour le mieux.


Je me souviens encore des cris, des noms d'oiseaux qui voletaient à travers la cuisine ...

J'avais donc soutenu Gwenäe moralement. J'avais préféré me taire plutôt que d'envenimer les choses, car pour ça, elle parvenait à se débrouiller seule. J'étais resté dans ma chambre, mon regard bleu-gris vissé sur l'écran d'ordinateur, qui lui aussi, était devenu bien plus intéressant. Alors j'étais persuadé que Marilou ne croyait pas un traître mot de ce que je lui avais dit. Mais elle n'en fit rien, ne dit rien.
Elle aussi, ne voulait pas envenimer les choses. Probablement. Je la vis donc se diriger vers une section de la Librairie que je ne connaissais que trop bien. Et elle aussi, d'ailleurs. Je m'étais penché sur cet ouvrage, Oscar Wilde étant l'un de mes auteurs favoris avec Edgar Allan Poe. Je souris en voyant le livre que Marilou venait déposer sur mon comptoir.


Le Portrait de Dorian Gray.

Il me faisait penser à Moi. Et Moi à Lui. Il y avait ce Démon qui le rendait ignoble intérieurement. Extérieurement, il n'était que jeunesse et beauté entremêlées. Je m'y retrouvais dans ce regard couleur d'améthyste aux teintes mélancoliques. Il détestait ce qu'il devenait, mais sa nature profonde était ainsi.
Il était une Bête, comme Moi. Je souris néanmoins en scannant le livre et en en demandant la somme à Marilou. Alors que je mettais l'ouvrage dans un sac estampillé aux couleurs de la Librairie, Marilou me prit au dépourvu. J'aurais dû voir poindre l'invitation sous le masque de l'inquiétude. On aurait dit que ma patronne n'attendait qu'une seule phrase -et c'était celle de Marilou visiblement- pour me faire prendre congé. Je la vis débarquer d'un rayon, où je pense qu'elle était cachée -depuis le début-, pour me saisir par les épaules, les enveloppant de ses longs doigts manucurés remplis d'opales.


- Vous avez bien fait Mademoiselle. Alexander se fera une joie de partager du thé et des scones avec vous !
- Mais Madame ... Je ... Il me reste deux heures avant la fermeture.
- Prenez en considération, que je vous libère maintenant. Vos collègues sont là, si besoin est. Faites-moi plaisir, allez-y.
- Bien.

Je souris à ma patronne, avec ce sentiment d'avoir été jeté dehors parce que je ne servais plus à grand chose. J'allais chercher mon blouson dans les vestiaires sans dire un mot, tandis que mes collègues me jetaient des regards inquiets. Je ne répondis pas à leurs œillades, et m'avançais vers Marilou en lui tendant mon bras. Souriant.

- Je crois qu'on peut partir. Où veux-tu aller Miss ? Demandais-je, alors que nous étions dehors en train de sentir les frimas d'une brise fraîche.

Espérons que ça aille.

Ce serait pas du luxe.

En effet.
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