010. Free hugs !

Citation :

31 octobre 1993 - Demeure des Shepherd, peu avant minuit.

Deux heures plus tôt, les enfants avaient fêté Halloween avec force "déguisements qui font trop peur" (ou pas, même si la fée-vampire est un concept intéressant) et sucreries. Sans oublier la traditionnelle histoire du soir, exceptionnellement en version horrifique. Cette année, il avait été question du Cavalier sans tête...
Imaginez à présent la scène : nuit sombre, vent glacial, arbres secoués et bois qui grince, ombres étranges sur les murs... Et les cauchemars.
Une petite silhouette se glisse hors de son lit, sort de sa chambre en tâchant de ne pas faire grincer sa porte - ouf, réussit - et parcourt les quelques mètres qui la séparent d'une pièce bien précise où elle se saura en sécurité. Elle tourne la poignée, et entre. Mince, il fait noir ! Sur la pointe des pieds, elle se dirige vers le lit... plus que quelques pas. Elle s'approche tout doucement, et tiraille sur la couverture.

Ezio, tu dors ?
Humph... plus maintenant... qu'est-ce t'as ?
Je crois que le Cavalier sans tête est devant la maison...
Pffff, n'importe quoi...

Un reniflement. Le silence. Un autre reniflement.

Allez viens, mais c'est la dernière fois hein, l'année prochaine je serais à Poudlard, j'pourrais plus te protéger des monstres.

Sans un mot, la fillette se glissa sous la couverture et contre son grand frère qui s'empressa de la prendre dans ses bras. Suçotant son pouce et serrant fort son doudou, Saoirse revint dans les bras de Morphée, se sachant en sécurité dans ceux de son frère. Ezio, lui, ne dormit pas. parce que Saoirse ronflait, déjà. Et puis surtout parce qu'investit de ce pouvoir magique de grand frère, il veilla toute la nuit pour protéger sa petite sœur des monstres de la nuit.

Les câlins, c'est magique, et ça, même les moldus le savent...

Saoirse:

Ezio:

Citation :

Lors de mes jeunes années de vampire, je n'avais réussis à avoir de contact qu'avec une personne. Mon état apparemment ne semblait pas le gêner. Il pouvait rester des heures en ma compagnie. N'aimant pas le sang humain il était en sécurité. Alors qu'un soir je me sentais seule, la vie de vampire n'est pas vraiment un conte de fée.. Je me laissais aller à son toucher. Laissant ma peau froide toucher la sienne. Il ne reculait pas m'étreignant comme l'aurait fait un frère. Mais  je n'aurais pas du  céder à cette envie. Oubliant alors que le manque de sang puisse causer autant de douleurs. Je refermais mes bras autour de lui. Hélas devrais je dire.. J'entendis un bruit d'os qui se brisaient.. Je desserrais alors mon étreinte, mais y perdit un ami.... Tiens aurais tu appris à te taire ?... Silence ..  

En sortant de ce pub, à l'atmosphère irréelle, je sais pas ce qui m'a prise. Peut-être un grand retour d'oxygène dans le cerveau, à me faire tourner la tête et saccager mon bon sens...
J'aurais dû me contenter de marcher tranquillement à côté de lui, à me laisser bercer par sa voix basse, grave et paisible. Au lieu de ça, j'y tiens plus. Je m'arrête brusquement. Il met un petit moment à s'en rendre compte, mais finit par s'arrêter aussi. Il me regarde. Je le regarde. Et j'en ai marre d'être raisonnable. Je le regarde plus, soudain (trop peur de le voir s'affoler), je marche droit sur lui et je le prend dans mes bras. Pas facile. Il doit bien faire vingt centimètres de plus que moi. Mais je le prends et je le serre. Je me demandais si ce serait tellement différent d'enlacer Justin. Et...oui. Je sais pas si c'est vraiment mieux (menteuse) mais c'est plus...flippant. Troublant. Électrique.